La vie au campus annexe d’Ebolowa
Ils sont 1500 étudiants cette année, ils ont préféré la capitale régionale du sud pour poursuivre leurs études supérieures au campus annexe de la FSJP à Ebolowa. Dans cet entretien, quelques uns d’entre eux nous donnent les raisons de leur choix.
« Je suis étudiant au campus annexe depuis quatre ans, je fais partie de la toute première promotion. La création de ce campus annexe de la FSJP m’a donné l’opportunité de reprendre mes études parce-que je suis en service ici à Ebolowa. Maintenant, est ce que tout va bien , je dirais que nous avons le stricte minimum. En tant président des étudiants je veux le meilleur pour mes camarades, je ne saurais me contenter de ce minimum , sachant qu’on peut obtenir mieux. Nous sommes des étudiants de l’Université de Yaoundé II au même titre que les autres, nous aimerions bénéficier des mêmes facilités« .
« J’ai eu mon baccalauréat à Libreville, mais mon père a voulu que je le rejoigne ici au Cameroun. Il vit a Yaoundé certes mais lui il préféré que vienne ici au campus annexe parce-que c’est un peu retiré et le cadre est propice pour les études. Ça fait deux ans que je suis ici et je m’y plais bien ».
« Je me sens bien ici à l’annexe parce-que c’est à quelques kilomètres de mon village Ngoulemakong. Tout se passe bien depuis l’année passée, en dehors de la pression des cours. Vu que les cours sont programmés pour un laps de temps très réduit, ça nous donne généralement un volume de cours énorme à assimiler en très peu de temps. Mais j’aime l’ambiance ici, on se connait presque tous et on est solidaires entre camarades et l’administration est très proche de nous ».
» Je me sens très bien ici, d’abord parce-que je vis en famille , c’est ma région d’origine, je n’ai vraiment pas de soucis à part mes études. Je suis vraiment fière de pourvoir poursuivre mes études tout en vivant chez mes parents. Mais le fait que les requêtes se gèrent loin à Yaoundé prend trop de temps. Jusqu’à présent j’attends toujours mes résultats du premier semestre. J’ai fait la requête , on me dit qu’elle est en cours de traitement à Yaoundé, et les parents s’impatientent ».