Études doctorales à l’UY2: le temps de l’orthodoxie

l’Université de Yaoundé Il tenu du 9 au 10 juillet les travaux de la commission centrale de sélection des étudiants en première année de Doctorat , un organe récemment mis sur pieds par le Recteur de l’institution, le Pr MINKOA SHE afin de rationaliser les études doctorales.

La question des études doctorales préoccupe les responsables de l’Université de Yaoundé II. L’ institution enregistre en ce jour un total de 1289 thèses de doctorat soutenues . Dans ce chiffre, 500 thèses ont été soutenues entre 1985 et 2012, et 789 entre 2012 et 2019. En bref, plus de la moitié des 1289 ont été soutenues en 7ans.

Le tableau ainsi peint montre à suffisance la légèreté qui s’est graduellement installée dans le processus de sélection , d’encadrement et de soutenance des thèses. Une situation déjà alarmante qui pourrait s’empirer davantage lorsqu’on prend en compte les 1110 thèses en cours, et les 1888 dossiers de candidatures sur la table de la commission.  » C’est énorme, l’Université de Yaoundé Il de peut supporter la masse financière y relative » . Explique le Recteur .

Et l’autre côté sombre du tableau, la capacité d’encadrement très largement au dessus de la norme, avec des enseignants encadreurs d’une cinquantaine d’étudiants, et parfois au delà, loin des normes fixées par l’arrêté du Ministre de l’enseignement supérieur qui limite à 10 étudiants par encadreur.

Dans une note de service signée en 2017, le Recteur sonnait déjà l’alarme. Le chef de l’institution n’a jamais caché sa vision de l’Université. Lui qui avait coordonné avec brio la tenue des assises sur l’école doctorale de l’Université de Yaoundé II en 2016, lorsqu’il était Vice-recteur en charge des Enseignements, de la Professionnalisation et du Développement des TIC. Il n’a qu’un mot dans sa bouche : rationalisation.

Le Pr MINKOA SHE matérialise progresssivement sa vision. D’abord par la mise sur pied d’un fichier central de Thèses en 2018 , ensuite par la signature cette même année de la décision N°18/317/UYII/CB/R/VREPDTIC/DAAC du 21 juin 2018 portant organisation des études doctorales à l’Université de Yaoundé Il.

A travers ces deux actes, bien de choses sont obligées de changer. D’abord les études doctorales seront desormais menées dans le cadre de l’école doctorale de l’Université de Yaoundé Il.

Ensuite, La préparation d’une thèse se fera dorénavant dans le cadre d’une Unité de Formation doctorale, laquelle devra être obligatoirement rattachée à un laboratoire de recherche et /ou une équipe de recherche.

Aussi, une charte de thèse encadrera désormais la préparation du doctorat surtout en ce qui concerne les rapports étudiants encadreurs.

Enfin, tout doctorant est contraint de justifier d’une publication scientifique avant d’obtenir une autorisation de soutenance.

Comme tout travail de fondation, le chemin semble long et pénible, tellement la récolte semble être lointaine. Contre vent et marées, le Recteur et son équipe tiennent la barque, déterminés à faire de l’Université de Yaoundé Il, un pôle d’excellence.

Importantes décisions du Recteur de l’Université de Yaoundé Il

Le Recteur de université de Yaoundé II a signé d’importants textes portant création d’une commission centrale de sélection en thèse, la création de unités de formation doctorale et constatant la capacités encadrement des enseignants

Stop COVID19 : Entretien avec le Président de la commission sécurité

Un mois après le lancement de la campagne de lutte contre la propagation du Covid19 , le Pr Edmond Biloa fait le point sur la commission sécurité.

professeur Edmond Biloa, vous êtes le président de la commission sécurité de l’opération Stop COVID19 à l’Université de Yaoundé Il , comment se porte cette commission ?

La commission sécurité se porte relativement bien. Nous venons d’être frappés par le meurtre d’une de nos étudiante, la regrettée Ngah Akoa Célestine
Poignardée hors du campus. Ce genre d’événement nous interpelle et interpelle aussi la sécurité.
C’est vrai que nous ne sommes pas directement concernés parce que les étudiants une fois qu’ils sont hors du campus nous ne sommes plus directement responsables de leur sécurité, puisque nous ne pouvons plus leur dicter une ligne de conduite.
Mais sur le plan moral vous savez lorsqu’un membre de notre communauté est frappé, c’est toute la communauté qui est éprouvée

Quel bilan faites vous de votre commission, un mois après le lancement de l’opération Stop COVID19 ?
En ce qui concerne la lutte contre le Covid19 nous avons entamé le travail de la plus belle des manières aussitôt que les étudiants ont repris les cours en présentiel le 1er juin dernier. Nous avons pour mission de veiller au strict respect de l’application des mesures barrières par tous les membres de la communauté universitaire et à la bonne conservation du matériel de désinfection et des équipements acquis par les autres commissions. C’est vrai qu’on a noté quelques actes de vandalisme, des cubitenaires qui ont été éventrés, mais nous avons pris des dispositions pour que les cubitenaires soient transportés chaque soir à la fin des cours et gardés dans des salles bien fermées et dans les bureaux.

Vos équipes rencontrent- elles des difficultés sur le terrain?

Parmi les difficultés je peux évoquer l’épuisement des équipes de police campus. Avant la pandémie les agents de police travaillaient dans un système de rotation, ce qui leur permet de ses reposer suffisamment. Depuis le lancement de cette campagne les agents n’ont plus de jour de repos, certains sont en appui à la DIPD et les autres doivent en même temps assurer la sécurité dans cette opération Stop COVID19, et continuer leur travail ordinaire de sécurisation du campus universitaire. Globalement, je dirai que le combat contre la pandémie du COVID19 en ce qui concerne la commission sécurité dont j’ai la charge se passe bien. Les difficultés auxquelles nous sommes confrontées sont des difficultés normales à partir du moment où nous sommes appelés à nous occuper des charges auxquelles vous ne sommes pas habitués.

Éprouvez vous des difficultés avec les étudiants?
Non, il n’ya aucun problème avec les étudiants.
Contrairement à ce qu’on craignait, les étudiants sont plutôt très disciplinés, ils comprennent la nécessité d’appliquer les mesures barrières édictées par le gouvernement et l’organisation mondiale de la santé. Il n’ya aucune difficulté en ce qui concerne le management des étudiants, le problème au début c’était les enseignants. Certains avaient parfois du mal à accepter qu’on leur prenne la température à l’entrée du campus ou qu’on leur demande de prêcher par l’exemple en se lavant les mains ou en les désinfectant avec un gel hydroalcoolique. Mais graduellemt tout le monde s’adapte aux nouvelles contraintes.

Professeur il reste deux mois à tenir , comment envisager vous la suite du combat contre la Covid19 dans votre commission ?
Nous devons juste doubler de rigueur et de vigilance. Vous savez qu’en matière de sécurité il n’ya pas de relâchement. Il faut toujours rester vigilant car c’est lorsqu’on ne s’y attend pas que le malheur arrive.

ÉPIDÉMIOLOGIE DE L’ÉCONOMIE ET CONFINEMENT DE L’ORGANISATION COVID-19

Déjà disponible sur votre site web. Une publication du Réseau Scientifique des Femmes Universitaires en Gestion et Economie (RéSFUGE).

Environnement et protection de la nature : 300 nouveaux plants pour l’Université de Yaoundé Il

Les plants ont été remis ce mercredi 1er juillet 2020 aux responsables de l’Université de Yaoundé Il.

Le projet vise à faire des 312 hectares de l’Université de Yaoundé Il un vaste verger au cours des prochaines années. Un cadre où il fait beau vivre à l’abri de la violence des rayons ultraviolets du soleil. Parmi les plants offerts, on y trouve majoritairement des agrumes, pour le grand bonheur des étudiants.

300 plants , une douzaine de variétés

La délégation du Ministère de l’environnement était conduite par le sous Directeur en charge de la promotion et de la rénovation de la nature , monsieur PAYONG David.

Stop COVID19-Uy2: la vie chez les cop’s

Quelques étudiants abordés par la rédaction partagent leurs avis sur les mesures barrières édictées par les autorités universitaires, les difficultés qu’ils rencontrent depuis le début de la crise sanitaire en mars et les nouvelles habitudes qu’ils ont dû s’imposer.

BELINGA J. Brenda, étudiante L3 Droit Privé , Campus Annexe de la FSJP à Ebolowa
« Les mesures prises par le Recteur pour limiter la propagation de la covid 19 sont louables: distanciation entre étudiants, désinfection des amphis, distribution des gels et masques . Même s’il faut avouer que c’est pas toujours évident de respirer et parler avec un masque toute la journée. C’est une situation d’urgence qui oblige l’adoption des mesures d’exception, on n’a pas le choix. Nous avons eu des difficultés avec les enseignements à distance à cause des problèmes de connexion pas toujours stable, certains de nos camarades qui n’ont pas de smartphones et d’autres qui sont rentrés dans leurs villages au début de la crise sanitaire. Maintenant les enseignants font le maximum pour reprendre ces cours en présentiel et mieux nous expliquer, mais quatre heures c’est pas vraiment suffisant. Nous sommes conscients qu’on traverse une année difficile différente des autres, et qu’on doit travailler doublement pour réussir »
DJARO Martial, Étudiant en M1 Droit public, campus annexe de la FSJP à Bertoua
« 
« Les nouvelles mesures prises par le Recteur de l’Université de Yaoundé II SOA pour stopper la propagation du covid-19 au sein des campus a priori s’avèrent efficaces.
On a dû s’imposer de nouvelles habitudes et mode de vie au campus: port obligatoire de cache nez , lavage des mains de manière régulière, pas de contact physique entre amis ou camarades, vraiment on vit une nouvelle vie au sein de nos campus. Je suis impressionné par le degré de conscience de nos camarades qui ont très vite compris la nécessité d’adopter ces nouvelles mesures. Mais la sensibilisation doit continuer afin que l’année se termine sans contamination ici au campus annexe de Bertoua.
En ce qui concerne les cours, la combinaison enseignements à distance plus cours en présentiel nous fait du bien sûr deux points : d’abord le fait d’avoir les cours en avance en ligne nous laisse le temps de mieux les lire et comprendre plus rapidement lors de la reprise en présentiel. Aussi, cela nous permet d’avoir les cours au complet , vous savez à l’amphithéâtre c’est pas toujours évident de prendre fidèlement des notes.
Nous espérons juste qu’en plus du bilan sanitaire déjà triste, les résultats de fin d’année ne seront pas catastrophiques à causes du Coronavirus
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ISMAEL BEN Mustapha, Président des étudiants de la FSJP
« les mesures prises par le Recteur sont de très bonnes mesures qui cadrent nettement avec contexte. C’est difficile pour nos camarades parce-qu’on n’est pas habitué à toutes ces contraintes. mais là nous vivons un contexte exceptionnel donc des comportement exceptionnels doivent être adoptés.
C’est un combat de tous contre un ennemi commun, tout le monde est contraint de s’y mettre. L’Association des étudiants de la FSJP s’est mise à disposition de la commission centrale créée par monsieur le recteur. On appuie les équipes de sensibilisation, de communication et de distribution des kits à nos camarades. C’est un honneur pour nous de contribuer à cette campagne pour barrer la route au Coronavirus.
Cette crise nous a contraint tous à adopter un nouveau mode de vie , à essayer des choses nouvelles qu’on n’osait pas comme l’enseignement à distance. Je pense que cette initiative est à pérenniser pour nos camarades qui ne peuvent pas suivre les cours en présentiel chaque jour ».

« 

Sensibilisation contre la COVID19 à l’UY2: le Recteur monte au créneau

Le Pr Adolphe MINKOA SHE multiplie des actions de communication de proximité depuis la reprise des cours pour maintenir en éveil tous acteurs de l’institution face à la menace du Coronavirus.

Invité de l’émission en langue locale Belela Ebúg sur la CRTV CENTRE samedi 20 juin dernier, le Recteur de l’Université de Yaoundé Il a une fois de plus rassuré l’opinion publique , parents et étudiants sur l’arsenal des moyens que l’institution a déployé depuis la reprise des cours pour stopper la propagation du virus.

Communiquer pour sensibiliser, mais aussi pour rassurer les parents septiques qui hésitaient encore jusqu’ici à laisser sortir leurs enfants. Le Recteur a multiplié des sorties médiatiques depuis la reprise des cours pour montrer l’urgence de la situation et la nécessité d’adoption d’un nouveau mode de vie.

La semaine a également été marquée par un fait majeur: la réouverture du restaurant universitaire, après 3 mois d’interruption d’activités. Un secteur qui draine des foules et bien propice à la propagation du virus, qui a nécessité la descente du Top management de l’institution pour une sensibilisation face à face.

Le Recteur et sa suite au restaurant universitaire

Sur le terrain chaque jour depuis le 1er juin, la commission communication et sensibilisation présidée par le Secrétaire Général, le Pr Patricia Bissa Enama est à pieds d’œuvre. L’équipe est présente sur tout les campus, aux entrées, à la bibliothèque et au restaurant universitaire pour rappeler les gestes barrières aux étudiants.

Prise de température obligatoire à l’entrée du campus

Une pression nécessaire en ce moment où la première vague des cours des étudiants de Doctorat, Master et Licence 3 tire vers la fin , et où on s’apprête à accueillir la deuxième vague constituée des étudiants de Licence 1 , plus jeunes et plus délicats.

Résultats définitifs Master II 2017/2018

Stop COVID19 : L’intégralité de l’entretien du Pr MINKOA SHE sur la crtv (Dimanche midi)

Le Recteur est largement revenu sur la batterie de mesures barrières prises par l’institution pour barrer la route à la pandémie.

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Opération 1 étudiant 1 masque, 1 litre de gel hydroalcoolique

la distribution des masques de protection faciale a débuté ce jeudi 4 juin 2020 sous la coordination du Pr Patricia Bissa Enama, Secrétaire Général de l’Université de Yaoundé Il et Responsable de la commission de sensibilisation.

Ce jeudi 4 juin était jour de reprise des cours en présentiel pour les étudiants de la Faculté des sciences juridiques et politiques (FSJP).

Pour implimenter efficacement les mesures édictées par la commission centrale de lutte contre la COVID19 à l’Université de Yaoundé Il, les responsables de la Faculté ont opté pour une reprise graduelle, commençant par les Licence 3, les Master 1 et Master 2 , des niveaux d’études avec peu d’affluence d’étudiants.

Distribution des masques et gels hydroalcooliques aux étudiants

3400 étudiants environ sont ainsi attendus par les équipes de distribution à l’entrée secondaire du campus.

Juste à côté du stand de distribution des masques, une équipe de termoflash est à l’œuvre pour prendre la température et signaler des éventuels cas suspects. Jusqu’ici, aucun cas ne s’est encore dévoilé, mais l’équipe médicale prescrit encore plus de vigilance à tous les niveaux.

Soutenance de Master en toute sérénité à la FSJP

A quelques mètres , au bas de l’escalier de l’entrée secondaire du campus, un dispositif permanent de sensibilisation à travers un haut parler rappelle les gestes barrières. Une initiative de la Direction de la Protection civile.

Les opérations de sensibilisation et distribution des équipements et matériels de protection sont en cours dans tous les sites et campus de l’Université de Yaoundé Il et dans les campus annexe de Bertoua et d’Ebolowa. l’institution a reçu 40 mille Masques et 40 flacons de gel hydroalcoolique lundi 2 juin dernier, un don du programme des Nations Unies pour le Développement. Une dotation qui devra rendre possible l’opération « Un étudiant, 1 masque, un flacon de gel hydroalcoolique » tel que promis par le Recteur de l’institution, le prof Adolphe MINKOA SHE.


Lavage systématique des mains dès l’entrée du campus

Une fois les 37 mille étudiants servis, le don du PNUD devra également permettre à chaque Enseignant et chaque personnel administratif d’avoir l’équipement nécessaire pour se protéger et stopper la propagation du Corona virus au sein du campus.