« L’extension de la FSJP à Ebolowa est une énorme opportunité »

Créé en 2015, le campus annexe de la FSJP à Ebolowa a engagé cette année 2019 le 2e cycle  du système LMD (le cycle Master). L’annexe compte aujourd’hui au total plus de 1500 étudiants, une explosion des effectifs qui rassure le coordonnateur, le Pr Eustache Akono Antangane. Il nous fait le point sur l’état des lieux dans cet entretien accordé notre rédaction.

Monsieur le coordonnateur, comment se porte le campus annexe de la FSJP à Ebolowa ?

Le campus se porte bien. Nous avons fini avec les examens du 1er semestre , nous reprenons avec les cours pour le compte du second semestre dans quelques jours. La programmation se faisant au campus principal à Yaoundé comme vous le savez, nous attendons qu’elle nous parvienne pour lancer le 2nd semestre. Néanmoins certains enseignants ont choisi d’anticiper , quelques uns dispensent déjà leurs cours.

 

 

Avez vous l’impression que la population adhère à ce projet d’extension de la FSJP ici Ebolowa ?
Le projet d’extension de la FJSP  ici à Ebolowa est une énorme opportunité. Je crois que la population de la Région du sud l’a très vite compris. Nos effectifs ont explosé en 4 ans du simple au double. De 850 en 2015, nous sommes à 1500 étudiants environs en 2019. Le campus d’Ebolowa réuni toutes les conditions pour que l’étudiant qui s’applique réussisse.

Que dire de ceux qui pensent que la formation  ici à l’annexe est revue au rabais,  pensez vous que vos étudiants ici sont au même niveau que ceux du campus principal ?

Bien-sûr ! D’ailleurs comment pourrait il en être autrement vu qu’ils reçoivent les mêmes enseignements dispensés par les mêmes enseignants. Les examens sont harmonisés et corrigés au campus principal au même moment sans distinctions. Je pense plutôt que nos étudiants devraient être meilleurs, ils fréquentent dans de conditions plus relaxes, une proximité avec leurs enseignants , ceux qui permet une transmission plus facile du savoir

Quelles sont les difficultés que vous rencontrez  professeur ?

Nous sommes un campus embryonnaire, des difficultés il y’en a forcément. Je pense que l’un de nos principaux blocages c’est l’hyper centralisation des affaires par le campus principal. Nous avons besoin du stricte minimum parfois pour gérer des situations ponctuelles , ne pas toujours être obligé de mettre la main dans la poche pour une urgence où un cas social. Nous avons besoin d’une infirmièrie à défaut d’avoir une Centre médico-social et une semi autonomie pour être à l’abri des situations embarrassantes. Nous souhaiterions vraiment que l’administration du campus principal nous appuie encore plus tenant compte que nos effectifs ne font qu’évoluer chaque année. Notre salle de documentation qui nous sert de bibliothèque n’est pas encore assez fournie en ouvrages, nous avons besoin d’une bibliothèque.

Quelle est la place de l’association des étudiants dans la gestion des affaires au campus annexe?

L’association des étudiants joue un rôle très important. Au delà d’être une courroie de transition entre l’administration et leurs camarades, les membres de l’association nous appuient au quotidien dans l’encadrement de leurs camarades et essayent d’animer le campus avec des activités sportives et culturelles.

l’UNIVERSITE DE YAOUNDE II REPRESENTE L’AFRIQUE EN COREE DU SUD

Le Recteur de l’Université de Yaoundé prend part depuis le 21 avril dernier à Séoul, à la conférence des  recteurs des pays amis de la Corée. Sur les 24 pays conviés, le Cameroun et le Mozambique représentent l’Afrique.

Le professeur Adolphe Minkoa She a ainsi l’honneur de prendre part aux travaux de lancement de cette initiative de la korea fundation. Une  initiative appelée à se perpétuer annuellement par le suite, qui vise à tracer des pistes de coopération entre les 24 institutions universitaires conviées. Chaque recteur devra prendre la parole lors des travaux pour presenter les axes prioritaires que son institution compte développer et tisser des contacts en fonction des centres d’intérêts.

L’invitation du Cameroun

« Le Choix des pays et des institutions universitaires conviées à la conférence s’est fait sur la base des rapports diplomatiques entre la République de Corée et les différents pays ». Précise l’ambassadrice de Corée au Cameroun, S.E C Bok-Ryeol.

Le Cameroun a fortement marqué des points grace à l’Institut des Relations internationales du Cameroun (IRIC) qui a organisé avec succès en août 2018, une édition  inoubliable de la semaine coréenne au Cameroun.  Une marque d’amitié qui a visiblement accroché l’attention des autorités diplomatiques de la République de Corée à Yaoundé.

 

La coopération entre l’Université de Yaoundé Il et la République de Corée va s’intensifiant avec la mise sur pied dans les prochains jours d’un centre d’études coréennes à l’Université de Yaoundé II. Le projets soumis par la représentation diplomatique Coréenne a reçu l’accord des responsables de l’Université de Yaoundé II.

 

Pourquoi j’ai choisi le campus annexe

Créé en 2014, l’annexe de  la Faculté des sciences juridiques et politiques de l’Université de Yaoundé II à Bertoua compte aujourd’hui plus de 2800 étudiants repartis dans les 4 filières (Droit public, Droit privé , science politique et common Law),et dans le cycle de capacité en Droit et en Économie. Quelques étudiants abordés par notre rédaction ont bien voulu nos donner les raisons qui les ont poussés à choisir  le campus annexe plutôt que le campus principal.

Assoah Fidèle, Président de l’Association des étudiants de la FSJP , campus annexe de Bertoua

« J’ai choisi le campus annexe parce-que la vie est relativement moins chère ici à Bertoua. J’ai voulu aller à Soa après mon Baccalauréat mais les modalités relatives au loyer m’ont découragé. Ici par contre j’ai la chambre à moindre coût , le coût des denrées alimentaires est abordable. Je ne regrette vraiment pas mon choix. Aussi, l’encadrement est facile ici , on n’est pas nombreux, et lorsqu’on a un problème il est plus facile de rencontrer un responsable et de trouver une solution « .

 

 

 

 

Ngoffo Nobassi, Level 1 Common Law

« I dicided to school here because I didn’t want to be far from my family. I was born here, i did all my primary and secondary education here in Bertoua. I really thank the university authorities for this idea of creating this second campus here for people like US. I feel so lucky to continue living with my family and going to the university ».

 

 

Ngono Eboko, L2 Droit

« Je n’avais pas de choix. Ma famille vit ici. Je n’avais aucune raison d’aller loin à Yaoundé pour poursuivre mes études universitaires  alors que le gouvernement a bien voulu nous rapprocher de l’Université en créant ce campus annexe. Au début , je dois avouer que ça m’enervait. Après le lycée je voulais apprendre à voler  de mes propres ailes, avoir mon indépendance comme mes cousines, mais avec le temps, je réalise que c’est tout à mon avantage. En restant en famille, Je n’ai que mes études comme souci. Et au campus, l’ambiance est tellement bonne, nos responsables et nos enseignants nous connaissent presque individuellement. Les conditions sont vraiment meilleures ici ».

Le campus annexe de la FSJP a Bertoua se porte bien

Dans un entretien accordé à notre rédaction ce 17 avril 2019, le coordonnateur du campus annexe de la FSJP à Bertoua , Professeur Robert Mballa Owona rassure et  nous plonge dans le quotidien de ce démembrement de l’Université de Yaoundé II.

Monsieur le coordonnateur, comment se porte le campus annexe de la FSJP de Bertoua ?

Le campus annexe se porte bien. Nous avons fini avec les examens du 1er semestre il y’a quelques semaines,  nous venons juste de reprendre les cours pour le compte du second semestre. Vous arrivez juste au moment où nos étudiants de licence 1 sont entrain de passer les visites médicales systématiques. En somme, je dirais que tout se déroule sans souci majeur.

 

Comment organisez vous les activités académiques ici?

Le calendrier des activités académiques est établi depuis Yaoundé, au campus principal. Nous  l’exécutons juste en y apportant quelques modifications en fonction de nos réalités ici. Mais nous nous arrangeons pour que les cours débutent au même moment, que les travaux dirigés se passent et que nos étudiants soient prêts au moment où les examens sont programmés à Yaoundé, surtout que ces examens sont harmonisés.

Comment vos étudiants se procurent t-ils la documentation pour leurs recherches?

 

Sur ce point encore vous serez surpris de savoir que nos étudiants n’ont rien  à envier à ceux du campus principal. Ils sont très bien fournis en documentation. Nous avons reçu un don de 5000 ouvrages en février dernier de l’ONG « École sous l’arbre humanitaire », portant à plus de 10 000 ouvrages notre bibliothèque. La même ONG nous avait déjà fait un premier don de 5 000 ouvrage l’année dernière. Je crois que notre bibliothèque est même devenue une référence dans la région où tout le monde vient faire ses recherches.

 

Quelle place accordez vous aux activités extra académiques ici au campus annexe ?

 

Nos étudiants sont très épanouis. l’association des étudiants est très active et s’implique réellement dans l’organisation des activités sportives et culturelles . Nos étudiants livrent régulièrement des matchs de football et de Handball masculin et féminin. Nous avons l’une des meilleures chorales de la ville, pour ne pas dire la meilleure, elle qui est même l’oriflamme de l’annexe, régulièrement sollicitée par les autorités régionales et même gouvernementales dans des circonstances multiples.

Nos majorettes ont d’ailleurs remporté le prix de la meilleure prestation lors du défilé du 11 février 2019, avec les félicitations de monsieur le gouverneur de la région de l’est.

 

Quelles sont les difficultés que vous rencontrez ici à l’annexe ?

 

Les difficultés sont les mêmes que connaissent les structures universitaires publiques. Avec nos effectifs grandissants , on ne saurait être l’abri du problème des infrastructures

Le Recteur de l’Universite de Bujumbura en Visite de travail

JEUX UNIVERSITAIRES 2019: LA VOICI, LA MASCOTTE

Elle s’appelle Kougnam…, le porc. Animal domestique très connu dans les 4 coins du Cameroun, symbole de la ville de Dschang. La communauté de l’Université de Yaoundé II l’a découverte ce 12 avril 2019 dernier,  c’était à l’amphi 1000 du campus principal de Soa.

Le Pr Mevoungou Nsana Roger , Secrétaire général de l’Université de Yaoundé II reçoit la mascotte des mains du représentant d’orange Cameroun

La cérémonie de présentation de la mascotte des jeux s’est ténue en présence des Responsables de l’Université de Yaoundé II, d’une forte délégation de l’Université de Dschang où se dérouleront la 22e édition des jeux universitaires 2019, des responsables d’orange Cameroun , l’un des sponsors des jeux universitaires et la Directrice  générale d’ASCECE, l’entreprise spécialisée en communication qui accompagne l’Université de Dschang dans l’organisation,  une innovation qui annonce les couleurs de ce que sera la 22e des universitaires du 04 au 11 mai 2019 à Dschang

L’AMBASSADEUR DE LA RCA AU CAMEROUN RECU EN AUDIENCE PAR LE RECTEUR DE L’UY2

Son Excellence Martial BETI-MARACE a rencontré le Recteur de l’Université de Yaoundé II, le professeur Adolphe Minkoa She ce mardi après midi. L’audience entre les deux responsables a duré 55minutes, et les points essentiels au coeur  de l’échange portaient sur  la relance de la coopération universitaire entre l’Université de Yaoundé II et l’Université de Bangui d’une part et sur la situation académique et l’intégration sociale des étudiants centrafricains à l’Université de Yaoundé II.

 

« le peuple centrafricain en ces moments difficiles d’après crise , a besoin du soutien du peuple camerounais frère pour l’aider à se relever » soulignait d’entrée de jeu l’ambassadeur.

Et sur ce premier point, le plénipotentiaire centrafricain est reparti rassuré. Le recteur lui a présenté la convention qui lie l’Université de Yaoundé II à l’Université de Bangui depuis 2009 et qui n’attend que les sollicitations de l’Université « soeur » de Bangui.

Quant au deuxième point de l’échange, le recteur a rassuré son hôte que ses jeunes compatriotes étudiants centrafricains sont bien intégrés au campus de Soa et qu’ils n’ont jamais posé problème en tant que communauté.

 

l’ambassadeur centrafricain était accompagné de monsieur Jean-Baptiste Zinai, conseiller culturel assurant l’intérim du 1er Conseiller et du lieutenant- colonel  Robert TEVENE, Attaché de défense à l’ambassade de la République Centrafricaine au Cameroun.

L’UNIVERSITE PANAFRICAINE A SON PREMIER DOCTEUR EN GOUVERNANCE ET INTEGRATION

Marius Emmanuel (Tanzanie) a soutenu ce 9 avril 2019 au campus de soa , la toute première thèse de Doctorat de l’Institut de Gouvernance, des sciences humaines et sociales de l’Université panafricaine sous le thème  » Impact of the flow of refugees on national security in Tanzania ».

Le jury était constitué du Pr Joseph Vincent Ntuda Ebode (Président), Pr Moye Godwin Bongyu (Rapporteur), Pr Amungwa Athanasius Fonteh ; Pr Tamasang Christopher et Pr Owona Nguini (membres). Lancé en 2016, la première promotion du cycle Doctorat de l’Université verra deux autres candidats : Faustine Peter Panga et Nicholas Mwebaze Mwebesa soutenir la 2e et la troisième thèse en Gouvernance et intégration régionale mercredi 10 et jeudi 11 avril 2019.

L’Institut de Gouvernance , sciences humaines et sociales de l’Université panafricaine est logé au campus de l’Université de Yaoundé depuis sa création en 2010. L’Université de Yaoundé II assure sa co-tutelle académique et les diplômes délivré dans l’Institut sont co-signés par le Recteur de l’Université de Yaoundé II et celui de l’Université panafricaine.

COMMUNIQUE N°   08 UYII / PORTANT APPEL À LA MOBILITÉ DES ETUDIANTS EN CYCLE, MASTER, DOCTORAT ET PERSONNELS DE L’UNIVERSITE DE YAOUNDE II AU PROJET CAPITUM

Le projet CAPITUM, coordonné par l’Université Hassan 1er, rassemble un consortium de six (06) Etablissements d’Enseignement Supérieur (EES) du Continent Africain, au sein duquel étudiants et personnels (académique, administratif) effectuent des mobilités d’étude ou de recherche. Le programme CAPITUM regroupe les pays des 4 régions du continent à savoir : la région du Nord (Maroc, Tunisie), la région du Centre (Cameroun), la région Orientale (Madagascar, Djibouti) et la région de l’Ouest (Sénégal).

L’Université de Yaoundé II fait partir de ce consortium et propose, à la communauté universitaire, des possibilités de mobilités entrantes et sortantes en doctorat, master et personnels. Les offres de formation de l’Université de Yaoundé II en master sont mises à jour au niveau de la plateforme Capitum en fonction de la garantie de la qualité qu’elles offrent (Assurance qualité).

A cet effet, le Recteur porte à la connaissance de la communauté universitaire de l’Université de Yaoundé II qu’il est ouvert dans la plateforme Capitum trois types de mobilités (Master, Doctorat et Personnels) regroupant 120 bourses.

Les étudiants en cycle master et doctorat, le personnel enseignant et le personnel administratif désirant faire acte de candidature sont invités à accéder à la plateforme Capitum en cliquant sur le lien capitum-uh1.ma/ pour soumettre leurs candidatures.

Une délégation de l’Université Paris-Saclay en visite de travail à l’Université de Yaoundé II

Une délégation de l’Université Paris-Saclay conduite par la présidente de cette institution a effectué une  visite de travail à l’Université de Yaoundé II ce mardi 26 mars 2019.

Cette visite intervient dans le cadre de la redynamisation de la coopération universitaire instruite par le Recteur de l’Université de Yaoundé II lors de l’installation du nouveau directeur des affaires académiques et de la coopération en novembre dernier.

De l’autre côté, l’Université de Paris Saclay qui s’est engagée dans un processus de regroupement des institutions universitaires pour une coopération universitaire gagnant-gagnant trouve à l’Université de Yaoundé Il bien de points de convergences dans les offres de formation en Droit, Science politique et en Économie.

La cérémonie qui avait pour cadre la Salle des actes du campus de Soa était présidée par le Pr Mol Nang, Vice-recteur en charge de la recherche et de la coopération, représentant du Recteur de l’Université de Yaoundé II empêché. Les échanges portaient précisément sur la mise en place des programmes d’échange d’enseignants et d’étudiants, des programmes de doubles diplômes , de co-tutelles , de délocalisation de programmes de formation et d’appui aux programmes de recherche.

Les enjeux pour l’Université de Yaoundé II

La signature de convention avec l’Université de Paris Saclay permettra à l’Université de Yaoundé II dans son ambition de devenir une technopôle des sciences sociales , de pouvoir compter sur un partenaire stratégique pour sa compétitivité, son attractivité et sa visibilité. Aussi, ce partenariat permettra à l’Université de Yaoundé II de définir les axes de la recherche et se faisant, certains programmes de recherche seront conduits en partenariat avec l’Université de Paris -Saclay. Enfin, le partenariat avec l’Université de Paris -Saclay permettra de donner un avantage aux candidats de l’Université de Yaoundé II, lors des appels à projets de l’Université de Paris-Saclay par rapport aux candidats hors partenariat.